Les calvaires de Saint-Rémyl'Honoré (1)

26.05.2007

Les calvaires du Long des Bois, de Beauvais et de Châtillon.

Au Long des Bois
Fin des années 60, victime des ans et des intempéries, une croix de bois du Calvaire du Long des Bois s'est affaissée. Seul persistait le socle en pierre, entouré de 3 tilleuls.

Grace à la générosité et à la compétence de paroissiens, une nouvelle croix a été taillée et façonnée dans un bois bien dur, pour remplacer l'ancienne.

Photo de la bénédiction du 10 octobre 1970, sce propriétaire du terrain

Le 10 octobre 1970, elle a été bénie sur l'emplacement connu des saint-rémois d'aujourd'hui.
L'emplacement de cette croix a été quelque peu modifié depuis son implantation originale. Elle aurait été déplacée d'une dizaine de mètres vers le bourg.

D'après un ancien, cette croix a été placée là par la volontée de la fille du comte de Nugent, religieuse.
3 accacias devaient entourées la croix.
Le temps passant, les accacias sont devenus petit bois, trop prolifiques, ils furent remplacés par 3 tilleuls, toujours présents.

Sur la photo ci-dessous, la croix a été rénovée par les propriétaires qui sont très attachés à ce patrimoine.
Le bois qui a servi a érigé cette croix serait venu du ... lavoir du Tremblay presenté lors d'un précedent billet.

La croix telle que nous la connaissons aujourd'hui

La dame de Nugent, était aussi propriétaire des terres des fermes de Beauvais et de Châtillon.
Un calvaire était érigé à l'entrée de chacune des fermes.

Châtillon

Le calvaire de la ferme de châtillon a aujourd'hui diosparu avec le temps.
Il ne resterai plus que les soubassements composé de trois marches, aujourd'hui enfoui sous des ronces et taillis.

Beauvais
Le calvaire de Beauvais est toujours visible le long du chemin de Beauvais, en bout du pignon de la ferme, longeant le chemin rural de Beauvais.
Ce calvaire est aujourd'hui en métal.

De part le témoignage de nos anciens, les 2 calvaires de Châtillon et de Beauvais auraient été orienté de façon à se faire face au travers de la plaine qui les séparait.

extrait des 3 clochers, chronique locale édité par l'abbé Perrochon.