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Le Gui de l'an nouveau, prospérité et longue vie

S'embrasser sous une branche de gui, offrir un brin de gui, une tradition ancestrale celte.

La
Tradition :
En cette époque de l’année, où il abonde,
  • - offrir du gui le jour de l'an pour souhaiter une bonne année, 
  • - s’embrasser sous une branche de gui,
apportait  prospérité et longue vie.

Chez les Druides, le gui était considéré comme une plante sacrée. Selon eux, cette plante avait des propriétés miraculeuses, dont celles de guérir certaines maladies, d'immuniser les humains contre les poisons, de leur assurer la fertilité et de les protéger des méfaits de la sorcellerie.

extrait du dictionnaire des proverbes français par M. DE LA MESANGERE, de la socitété royale des antiquaires de France, 3ème édition (1823), page 292
GUI (Guilaneu) ou même guilanleu, par corruption, pour gui l'an neu (gui l'an nouveau).

Ce cri consacré à la demande des étrennes dans plusieurs parties de la France, notemment dans les ci-devant provinces d'Anjou, du Maine, de la Normandie et de la Picardie, est une trace des usages des Celtes, autrefois maîtres de notre pays.
Les Celtes ou Gaulois commançaient l'année par la lunaison de décembre. Les druides, qui étaint leurs prêtres, allaient à cette époque cueillir le gu de chêne  en grande cértémonie :
Ad viscum, viscum druidoe cantare solebant. (Ovide)
"Persuadés, dit Pline le naturaliste, que tout ce qui naît sur le chêne venait des cieux, ils (les druides) allaient dans une forêt, y dressait avec du gazon un autel triangulaire au pied du chêne où ils avaient remarqué du gui. Un de ces prêtes, vêtu d'une tunique blanche, coupait le gui avec une serpe d'or, tandis que deux autres le recevaient dans un linge. On distribuait le gui comme étrennes. C'était à la fois un présevatif contre les sortilèges, et un remède pour plusieurs maladies."

La légende du gui : légendes celtiques
Ram avait quitté la Gaule sous l'enseigne du Bélier (Aries) pour se diriger, du côté de l'Orient, de l'Inde, afin d'empêcher les Celtes d'en venir aux mains, de se livrer à une guerre fratricide ; il avait déjà traversé la Scythie et d'autres pays, quand ses compatriotes, à la tête desquels il se trouvait, furent frappés d'une maladie cruelle, dans laquelle il crut voir un juste châtiment de la Divinité envers les hommes de sa race, qu'il avait à grand peine dissuadés de combattre leurs frères. Cette maladie, sorte de lèpre, couvrait le corps tout entier de plaques noires et pustuleuses, qui provoquaient l'enflure des membres, ensuite le corps se couvrait d'ulcères qui déterminaient la mort, de sorte que les Celtes mouraient en grand nombre, par milliers, nous dit la tradition.

La grande Prêtresse, la Voluspa, consultée, ordonna, mais en vain, des sacrifices expiatoires, la mortalité ne cessa pas pour cela.

Ram avait l'habitude de méditer sous un chêne ; un jour, après une très longue méditation sur les malheurs qui frappaient sa race, il s'endormit. Pendant son sommeil, il entendit une voix qui l'appelait par son nom, il regarda et vit devant lui, dans son sommeil, un homme d'une haute stature, à l'aspect majestueux, revêtu d'une robe blanche qui portait une baguette sur laquelle s'entrelaçaient deux serpents et cet homme lui dit : "Ram, le remède que tu cherches, il est là, au-dessus de toi" ; puis, tirant de son sein une faucille d'or, le personnage coupa sur le chêne un gui et le remit à Ram, avec de grandes marques de vénération ; il lui donna en même temps une recette pour composer un élixir, puis il disparut.

Ram s'éveilla tout à coup, fortement ému de ce rêve qu'il sentait prophétique ; il se prosterna au pied du chêne sous lequel il se trouvait, y aperçut un gui, le cueillit avec respect et l'emporta sous sa tente enveloppé dans la toile qui lui servait de ceinture (tayola), puis il se mit à prier et commença les opérations qu'il avait recueillies dans la bouche du Druide du Plan astral.

Ayant obtenu la précieuse liqueur, il en expérimenta les effets sur un malade condamné. A peine celui-ci eut-il absorbé quelques gouttes de la liqueur, qu'il revint à la vie, comme par miracle, et tous les malades ultérieurement traités furent guéris de même. Aussi, de toute part, on accourut vers Ram. Le Collège sacerdotal fut assemblé, et l'Archidruide ayant appris du chef celte de quelle manière il avait découvert le remède admirable qui assurait le salut à tous, il fut décidé que le gui deviendrait une plante sacrée et que la préparation de l'Elixir serait transmise oralement de l'Archidruide aux deux plus ancie
ns Druides.

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