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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 11:48

 

Les paysages de Saint-Rémy ont déterminé l'implantation des sites, et des lieux dits (1/2)


A la lecture de nombreux documents relatant l'Histoire de notre village, Saint-Rémy l'Honoré semble prendre naissance au XIIème siècle, avec l'abbaye des Hautes Bruyères. Toutefois des vestiges plus anciens remonteraient à l'époque gallo-romaine comme une chaussée pavée et un camp romain.

 

Saint-Rémy est situé à 40 kilomètres au sud-ouest de Paris, aux limites du Mantois (plaine de Versailles), et de l'Hurepoix, en Pays d'Yveline.


L'implantation des "sites historiques", le développement de notre village et des lieux-dits, tiennent compte de la géomorphologie locale.
C'est un élément caractéristique de la qualité et de la richesse patrimoniales des sites et des paysages de notre région.

Pour cela, reprenons un extrait de la carte dite « de Cassini », élaborée à l'initiative de Louis XV, dont les levées commencèrent en 1760 et se terminèrent en 1789.


C’est un petit village étiré en longueur, dont les constructions se sont implantées au fil du temps, le long d'une voie de communication principal sinueuse, pour former le bourg de Saint-Rémy.

Notre village installé sur la crête de ce plateau, jouit de vues fort belles et étendues.

Situées au sud, les plaines des Hautes-Bruyères, de Châtillon et de Beauvais, se terminent au nord en un promontoire, qui domine de part et d'autre des vallons où s’écoulent paisiblement deux affluents de la Mauldre.

 

A l’est le ruisseau des pères, appelé Mauldre, se transforme au fil des kilomères en un affluent de la Seine. Il s'écoule vers le Nord, en direction des plaines de Neauphle, de Montfort, et de Jouars Pontchartrain.

A l’ouest le ru du Guyon, autrefois appelé « ruisseau de la Buissonnerie », s'écoule vers l'ouest en direction de Montfort l'Amaury, puis vers le nord, pour se jeter dans la Guyonne, affluent de la Mauldre.

 

Entre ces deux vallées, au nord du promontoire, se dresse une colline ou butte appelée « bois de la côte ou bois l’Oiseau », gardienne protectrice naturelle et millénaire.

 

(à suivre)

 

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